Intervenants

Les enseignants confirmés sont:

  • Laura Antonietti : Après avoir obtenu son master recherche en Lettres modernes à l’Università degli Studi di Milano, Laura Antonietti a effectué un master professionnel en humanités numériques à l’Università degli Studi di Siena. Depuis octobre 2016, elle est doctorante contractuelle en études italiennes à l’Université Grenoble Alpes, en cotutelle avec l’Università degli Studi di Milano. Sa thèse, dont le titre est « Pavese et Vittorini chez Einaudi : une idée de littérature pour l'après-guerre », vise à analyser et à comparer l’activité éditoriale des écrivains Cesare Pavese et Elio Vittorini au temps de leur collaboration chez Einaudi (1945-1950), en réalisant de plus une édition numérique des rapports de lecture que les deux intellectuels ont rédigés pour défendre ou pour refuser la publication d’œuvres narratives proposées à l’éditeur. Plus généralement, ses recherches portent sur la littérature italienne du moderne et contemporaine, l'historie de l'édition et les humanités numériques (en particulier l’encodage du texte et l’édition numérique savante).
  • Bea Caballero : a complété son doctorat en études latino-américaines au College Birbeck, Université de Londres, où elle avait aussi obtenu son master en études culturelles ibériques et latino-américaines. Elle a aussi obtenu un master en histoire culturelle du Goldsmiths College, Université de Londres. Ses intérêts de recherche portent sur la culture matérielle, les musées et le patrimoine numérique. Elle a travaillé comme ingénieure au département Digital Humanities du King’s College de Londres.
  • Julien Caranton est docteur en histoire de l'Université Grenoble Alpes (LARHRA, UMR 5190). Ses travaux portent sur les formes de régulation sociale au XIXe siècle et au cours de la première moitié du XXe siècle. Spécialisé en histoire numérique, il est formateur au logiciel QGIS au sein de l’École doctorale SHPT (ED 454).
  • Anne Garcia-Fernandez : est ingénieure de recherche CNRS, spécialiste des humanités numériques au sein d’ELAN (équipe littératures et arts numériques) de l’UMR Litt&Arts. Après des études en linguistiques et en informatiques, elle obtient une thèse d'informatique en traitement automatique des langues (TAL) à l'université d'Orsay. Elle est impliquée dans de nombreux projets d’édition de corpus d’auteurs, mais aussi dans des projets transversaux sur les outils et méthodes. Elle collabore au groupe de travail juridique du consortium CAHIER de la TGIR Huma-Num, est membre du comité de pilotage de la plateforme d'édition numérique EMAN (ITEM, ENS). Elle participe au réseau métier MATE-SHS (Méthodes Analyses Terrains Enquêtes en Sciences Humaines et Sociales) dont elle est membre du comité de pilotage. Enfin, elle est formatrice depuis 3 ans à l'ANF Aussois (action nationale de formation « Concevoir et exploiter les sources numériques de la recherche en SHS »).
  • Elisabeth Greslou est ingénieure de recherche, spécialiste d'édition multi-supports au sein de l’équipe ELAN (équipe littératures et arts numériques) de l’UMR Litt&Arts. Elle est impliquée dans de nombreux projets d’édition de corpus d’auteurs, mais aussi dans des projets transversaux sur les outils et méthodes (PHuN, DAHU, Démarre SHS!). Elle est également coordinatrice du groupe de travail juridique du consortium CAHIER de la TGIR Huma-Num.
  • Maud Ingarao : titulaire d'un DESS "Double compétence informatique et sciences sociales" et d'un DEA de science politique, elle est ingénieure à l'ENS de Lyon depuis 2004. En charge de divers projets d'éditions scientifiques numériques au sein de l'IHRIM (UMR 5317), elle participe également à l'atelier des humanités numériques de l'ENS de Lyon et au groupe Data du consortium CAHIER (Huma Num).
  • Elina Leblanc : après des études de lettres et d’histoire (médiévale et moderne) à Poitiers, puis à Tours, elle s’est tournée vers une formation en patrimoine écrit et édition numérique au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance (CESR, Tours). Depuis octobre 2015, elle réalise une thèse de doctorat en Humanités Numériques, intitulée « Bibliothèques numériques enrichies : les utilisateurs et leurs interfaces. Le cas de Fonte Gaia Bib », sous la direction d’Elena Pierazzo (LUHCIE) et d’Hervé Blanchon (GETALP/LIG).

  • Elisa Nury : est ingénieure d'études pour le projet Fonte Gaia à l'université Grenoble-Alpes. Après des études de Lettres à l'Université de Lausanne (Latin et Informatique pour sciences humaines), elle a effectué un doctorat en Humanités Numériques à l'université de King's College London, sous la direction d'Elena Pierazzo. Sa thèse, intitulée "Digital Editions and Automated Collation: from Theory to Practice", porte sur le thème des éditions critiques numériques et en particulier sur l'utilisation d'outils de collation automatique.

  • Tiziana Mancinelli travaille actuellement au CCeH (Cologne Center for eHumanities) où elle s’occupe de la coordination technique, de la programmation, de l’administration des serveurs et de la préservation des données pour le projet Magica Levantina, et à de l’université de Venise, où elle réalise une édition numérique du manuscrit médiéval Documenti d’Amore de Francesco Barberino. Elle a obtenu un doctorant en littérature italienne et humanités numériques à l’University Reading (UK), qui portait sur l’édition numérique savante d’un poème en prose, nommé « La cmera da letto » de l’écrivain italien Attilio Bertolucci.
  • Marta Materni : est actuellement Marie Curie Fellow (post-doc) à l’Université Grenoble-Alpes avec un projet d’édition numérique, documentaire et critique, d’une partie de la tradition textuelle du Roman de Florimont, texte français du XIIé siècle avec une importante ramification manuscrite en Italie. Après des études d’histoire médiévale, elle a soutenu une thèse de doctorat en Philologie et littératures romanes à l’université de Rome « La Sapienza » portant sur l’héritage de la matière antique dans les littératures française, castillane et italienne. Ses intérêts actuels concernent l’étude de l’encodage TEI appliqué aux textes du Moyen Age et le développement d’un modèle d’interface particulièrement adaptée à leurs exigences de représentation, surtout en présence d’un apparat critique.

  • Emmanuelle Morlock: (à confirmer) Ingénieure d’études en humanités numériques au CNRS depuis 2008, Emmanuelle Morlock a pour mission principale l’accompagnement de projets d’édition critiques de sources anciennes utilisant la TEI ou EpiDoc, développés sein du laboratoire "Histoire et Sources des Mondes Antiques" (HiSoMA). Membre du groupe de travail international qui assure la maintenance et la documentation du schéma EpiDoc, elle a co-organisé l’accueil à Lyon de la conférence TEI 2015. Elle est également membre élu du comité de coordination de l’association francophone des Humanités numériques Humanistica.
  • Andreas Nijenhuis-Bescher : né en Hollande septentrionale, Andreas Nijenhuis-Bescher a reçu une formation universitaire résolument européenne aux Pays-Bas (RuG Groningen, VU Amsterdam), en France (Grenoble II, EHESS), et en Italie (IUE). Sa thèse, Les ‘Voyages de Hollande’ et la perception française des Provinces-Unies dans la première moitié du XVIIe siècle, soutenue à la VU Amsterdam, aborde à travers le prisme de la perception française les thématiques des conflits et cohabitations confessionnels, de l’espace urbain, du commerce, et de la représentation de l’altérité. Ses recherches portent sur des aspects variés de l’histoire des Provinces-Unies et de ses représentations en France et réciproquement (« Andreas Nijenhuis-Bescher, « De terra incognita au centre de l’Europe. L’« invention » du Nord et la découverte des Provinces-Unies au début du XVIIe siècle », in : Deshima, revue d’histoire globale des pays du Nord, Strasbourg, Université de Strasbourg, n° 10/2016). Il est responsable des études néerlandaises à l’Université Grenoble Alpes, et membre de Institut de l’Histoire de la Pensée Classique (IHPC - UMR 5037). Post-doc au CRULH (EA 3945), il est responsable de l’édition d’un atlas historique dans le cadre du projet international ANR LODOCAT.
  • Elena Pierazzo : est professeure d'italien et humanités numériques à l’université Grenoble Alpes depuis 2014. Elle a obtenu son doctorat à l’École Normale de Pise, puis a travaillé plusieurs années à King’s College London. Ses recherches portent sur la littérature italienne de la Renaissance, les éditions savantes numériques et la critique génétique. Depuis 2002 elle est engagée dans le développement du standard de balisage TEI (Text Encoding Initiativie), un consortium international qu’elle a dirigé de 2011 à 2015. Sa publication la plus récente est la monographie Digital Scholarly Editing : Theories, Models and Methods(Ashgate, 2015).

  • Peter Stokes : est Directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études – Université PSL en humanités numériques et computationnelles appliquées à l'étude de l'écrit ancien. Avec des diplômes en études médiévales et en informatique, ses principales recherches portent sur la paléographie médiévale et en particulier sur des méthodes numériques et computationnelles appliquées à la paléographie; il a également publié sur l'onomastique, la lexicographie, les chartes anglo-saxonnes, le traitement d'images et les humanités numériques. Il enseigne les humanités numériques, et a également enseigné paléographie et codicologie, édition numérique, l'histoire médiévale, et latin médiéval aux universités de Cambridge et Leicester, King's College London et à la School of Advanced Studies de l'université de Londres.
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